La charmante ville indienne d’Udaipur a toujours séduit les visiteurs, avec son cadre glamour, sa riche histoire et son architecture grandiose. Les lacs scintillants d’Udaipur constituent l’attraction principale, ainsi que ses splendides palais, ses rues étroites et les crêtes proéminentes des monts Aravalli qui s’étendent dans toutes les directions.
Cette ville aux allures de conte de fées a été fondée en 1559, et est dominée par le majestueux City Palace, qui surplombe le lac Pichola avec ses palais insulaires romantiques. De pittoresques havelis (maisons sculptées de manière complexe), des ghats et des temples bordent le front du lac, tandis que les bazars animés de la vieille ville fortifiée s’étendent derrière eux.
Udaipur est ma ville préférée au Rajasthan, car elle semble englober toute la richesse du patrimoine et des couleurs qui font la réputation de l’État. Si Jaipur doit être la ville rose, et Jodhpur la bleue, alors Udaipur est une ville aux teintes de rose, de crème et de chèvrefeuille. C’est une ville incroyablement rêveuse, à l’atmosphère décontractée. Son sens du romantisme est inégalé au Rajasthan, et sans doute dans toute l’Inde.
Les rues colorées et tortueuses regorgent de petites galeries et de librairies, parfaites pour flâner lors d’une promenade dans les marchés animés. Il y a des forts, des temples et des musées à visiter, tous à portée de main – c’est un endroit charmant pour simplement flâner et recharger ses batteries après un voyage dans le nord de l’Inde.
La ville d’Udaipur est un lieu où l’on peut se reposer.
La City Palace d’Udaipur, qui s’étend le long de la rive orientale du lac Pichola, est une combinaison fascinante d’architecture militaire Rajput et d’embellissement de style moghol. Sa façade austère, semblable à celle d’une forteresse, parsemée d’une profusion de balcons et de dômes élégants, a été décrite à juste titre dans le passé comme un énorme gâteau uni recouvert d’un glaçage fabuleux. C’est le plus grand palais du Rajasthan, et c’est en fait un complexe de plusieurs palais qui ont été construits ou ajoutés par 22 maharanas différentes entre les 16e et 20e siècles. Une grande partie de cet ensemble est aujourd’hui un musée, réparti dans plusieurs palais et auquel on accède par l’imposante porte Tripolia (où le souverain était pesé le jour de son anniversaire et son poids en or distribué à ses sujets). Cela vaut la peine d’acheter l’un des catalogues qui détaillent chaque pièce.
Jag Mandir, construit en 1620, est un palais situé au milieu du lac Pichola (à ne pas confondre avec le Taj Lake Palace, également situé dans le lac et servant désormais d’hôtel de luxe). Le palais Jag Mandir peut être exploré lors d’une excursion en bateau sur le lac Pichola, qui part des rives près de la City Palace toutes les quinze minutes. Il s’enorgueillit de jardins luxuriants et de chambres en marbre, délicatement incrustées de pierres colorées, et huit éléphants de pierre montent solennellement la garde à son entrée. Ce palais insulaire a servi de refuge au prince Khurram (qui deviendra plus tard l’empereur moghol Shah Jahan) alors qu’il se rebellait contre son père : le palais aurait inspiré nombre de ses idées pour le Taj Mahal.
Le charmant Saheliyon-ki-Bari est un magnifique jardin du 18e siècle, situé au nord de la ville. Son nom se traduit par » jardin des demoiselles d’honneur « , car il a été construit pour une reine d’Udaipur dont la dot ne comprenait pas moins de 48 demoiselles. Le jardin comprend des fontaines ornementales, un bassin de lotus et une roseraie.
Si vous passez plus d’une nuit ou deux à Udaipur, alors une excursion d’une journée à Eklingji, situé à proximité, est incontournable (14 miles en dehors de la ville). Eklingji est un complexe sacré composé de 108 temples et sanctuaires, tous dédiés au dieu hindou Lord Shiva. Le temple principal date du 16e siècle et marque le site où le fondateur de la dynastie Mewar a reçu des bénédictions spéciales d’un sage qui y vivait. Il comprend un hall à piliers saisissant et une image à quatre visages du Seigneur Shiva construite en marbre noir.
À quelques encablures de là se trouve Nagda, qui abrite les temples Saas-Bahu ( » temples de la mère et de la belle-fille « ) ; deux structures jumelles dédiées au Seigneur Vishnu, toutes deux construites au 11e siècle. Ils sont réputés pour leurs sculptures extravagantes représentant des couples amoureux et des scènes de l’épopée du Ramayana.
Le lac Fateh Sagar s’étend au nord du lac Pichola, et comporte un café-jardin sur son île. La colline de Moti Magri surplombe le lac, avec une statue du grand guerrier d’Udaipur du 16e siècle, Maharana Pratap, et de son vaillant destrier, Chetak
La colline de Moti Magri surplombe le lac.
Voici mon choix des 3 meilleurs endroits où séjourner à Udaipur, au Rajasthan :
Le Leela Palace promet un séjour luxueux. Sa position spectaculaire sur les rives du lac Pichola garantit que chaque chambre a une vue sur le lac tranquille. La construction du complexe a duré 14 ans au total, ce qui se reflète dans les détails incroyables qui ont été apportés aux œuvres d’art dans tout l’hôtel, ainsi que dans les peintures murales complexes des cours intérieures. Le restaurant Sheesh Mahal propose l’une des meilleures cuisines indiennes de la région.
Conçu dans le style d’un palais traditionnel rajasthani et se fondant parfaitement dans son environnement royal sur les rives du lac Pichola, l’Oberoi Udaivilas vous assure un séjour somptueux. C’est le havre de paix idéal pour se détendre après un voyage dans le Rajasthan et constitue le point de départ idéal pour explorer Udaipur, si vous arrivez à vous en arracher !
Le Taj Lake Palace bénéficie d’un emplacement unique ; sur une minuscule île au milieu du lac Pichola. C’est peut-être l’un des hôtels les plus photographiés au monde, et les vues sur la City Palace qui se trouve juste en face sont magnifiques et ininterrompus. En bref, le Taj Lake Palace est emblématique et est un incontournable de la bucket-list du voyageur de luxe.
Je voyage actuellement avec un accès limité à internet. Les images, les liens, etc. suivront sous peu – Paul.
